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" Les exercices de style de Noland sont un savant respect d’une sorte de symétrie aussi bien des formes que des tons "

 

 

 


Le dictionnaire simplifié de la peinture

N comme...
Noland

Nash
Nattier

Neer
Newman
Nicholson
Nolde
Nouvelle Figuration

 

 

Noland Kenneth (1924-2010)

Kenneth Noland prend très tôt des cours de peinture. À 24 ans, il a déjà fréquenté Albers – dont il a été l’élève au Black Mountain Collège. Alors qu’il est originaire de Caroline du Nord, il se rend à Paris en 1948 où il suit l’enseignement d’Ossip Zadkine pendant un an. Son retour aux États-Unis passe par Washington, ville qui lui permet d’enseigner à l’Institute of Contempory Art. Il transmet ensuite ses talents didactiques picturaux à la Catholic University mais New York et ses artistes célèbres l’attirent. Il choisit d’y vivre dès 1961. Ceci dit, Noland n’arrive pas du tout novice d’un point de vue de ses idées professionnelles. Bien au contraire même dans la mesure où, ne supportant pas l’Expressionnisme abstrait, il s’applique à utiliser des couleurs pures comme en atteste la célèbre toile Winter sun (1962). Ses exercices de style sont un savant respect d’une sorte de symétrie aussi bien des formes que des tons. Ce travail singulier se retrouve dans son œuvre Sunshine (1961). Il est certain que l’attirance qu’il a pour l’utilisation des peintures acryliques le pousse toujours davantage dans ce type de représentation. Ainsi la toile peut-elle être occupée – de façon toutefois aérée – par de la couleur appliquée en bandes absolument parallèles. Cette recherche de perfection ne peut cependant aucunement s’apparenter à de l’obsession. Il s’agit plutôt d’une conviction, fidélité à l’artiste lui-même, considérant d’une certaine manière que le support de son travail est à envisager à la façon d’une espèce de mémoire psychique du monde : des cercles comme une référence au ventre et au sein de la mère – des bandes, symboles phalliques en référence au père – des losanges tels une trace mnésique du triangle œdipien. D’ailleurs, comme dans les souvenirs, il y a quelque chose de fort et de lisse à la fois lorsque l’on s’approprie le travail pictural de Noland, même si avec le temps – sorte de logique humaine – l’épaisseur de la peinture a été progressivement plus généreuse et manifeste.

 

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