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                        "Tout autoportrait incarne le négatif de l’apparente  progression humaine"
 |    |  | L’autoanalyse  transfigurée
  Entendre  hurler un tableau révèle la capacité de restitution de la  souffrance de l’artiste. Ainsi, Le Cri, d’Edvard Munch,  réalisé en 1893, définit cette étrangeté à pérenniser la  destinée tragique de celui qui n’a jamais pu se défaire de ce  qu’il a subi à un moment de sa vie comme une injustice. Ce  talentueux peintre norvégien a porté toute son existence son drame  familial : le décès de sa mère et de deux de ses sœurs. Jusqu’au  bout, pour Munch, le macabre est une sorte de rituel pathétique qui  impose la mort en tant que corollaire inversé de la vie. Comme dans  tout autoportrait qui incarne le négatif de l’apparente  progression humaine. Mais au XVIIème siècle, Pierre Mignard  peignait déjà élégamment des histoires morbides… Son Portrait  d’homme est l’affirmation d’une dévotion qu’il n’y a  pas à discuter. Et même si ses portraits de femmes magnifient  amplement celles-ci, ils recèlent, sans aucun doute, une loi peu  aimable : le déroulement du film du temps qui passe n’est, en  fait, qu’un piètre déguisement émotionnel…   Découvrez sur le site Art d'aujourd'hui.com le dictionnaire simplifié de la peinture... Lire un autre article Retour accueil |