" Blake reste fasciné  par la littérature qui l’inspire au point de devenir le point de  départ de ses œuvres "   | 
                         
                       
                     
                      
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                      Le dictionnaire  simplifié de la peinture 
                      B comme...  
                              Blake 
                               
                      Bacon 
                      Balthus 
                                Baroque 
                                Bernard 
                                Bill           
                                Bonnard 
                                Botticelli 
                      Blake William (1757-1827) 
                      Déterminé très jeune à emprunter une voie artistique, Blake  intègre une école de dessin de Londres, alors qu’il est à peine  âgé de dix ans. Cette précocité lui vaut de travailler chez James  Basire, graveur connu, pour lequel il parfait son art de dessiner  déjà remarquable. Effectivement, les motifs médiévaux qui lui  sont confiés vont le conduire à son amour du gothique. Un bref  passage de quelques mois à la Royal Academy le pousse à s’opposer  systématiquement à la moindre règle artistique institutionnelle. Le Néo Classicisme l’interpelle mais Blake reste fasciné  par la littérature qui l’inspire au point de devenir le point de  départ de ses œuvres, comme les pièces shakespeariennes par  exemple ou encore la Bible. Il aime les artistes libres, vouant même  une véritable admiration à Mortimer. Curieusement, toujours un peu  en marge d’une société politique ou religieuse à laquelle il  n’adhère pas, on le classe facilement parmi les romantiques.  Novateur, le peintre, aussi poète, crée la technique de l’eau-forte, coloriant manuellement ses mises en relief,  méthode qu’il expérimente pour illustrer ses poèmes. Ce lien  subtil qu’il établit entre ces deux supports lui ouvre en quelque  sorte la voie de ses « Livres prophétiques », textes en  vers où l’idée d’une certaine morale aux allures de  désintéressement est manifeste. Blake apparaît de plus en plus  mélancolique. C’est grâce à son mécène, Thomas Butts, qui lui  commande un grand nombre de toiles bibliques (150 environ, dont  beaucoup d’aquarelles), qu’il quitte progressivement son état  pathologique. Cependant, le peintre-poète reste persuadé que son  don est divin. Il inquiète toujours alentour par sa forme   de mysticisme et sa gloire est… posthume, c’est-à-dire qu’il  faut attendre la fin du XIXème siècle pour que son génie soit  enfin apprécié.  
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